La
communication est la sœur jumelle de la culture. Nous vous proposons
ici des opéras qui ont retenu notre attention. Notre choix est
totalement incomplet et purement subjectif. Il se base toujours sur des
impressions personnelles.
Voulez-vous recommander un
opéra à nos visiteurs ? Envoyez-nous un message
par courriel. »
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Zurich: Opéra
Emmanuel Chabrier: L’Étoile
Mis en scène par David Pountney
L’Anglais John Eliot Gardiner doit, tout comme Nikolaus Harnoncourt,
sa réputation à la redécouverte de la musique
ancienne. Le fondateur des English Baroque Soloists a déniché
pour l’opéra de Zurich un opéra – plutôt
une opérette – d’Emmanuel Chabrier presque jamais
représenté jusqu’à présent. La
mise en scène de son compatriote David Pountney nous présente
une comédie truculente au rythme rapide, une sorte d’anticipation
d’«Ubu roi» d’Alfred Jarry, paru vingt ans
plus tard. Pountney a transféré l’action au
bord du Golfe Persique du 21e siècle dans un décor
somptueux. On a choisi des interprètes francophones, tous
d’excellente qualité, ce qui confère à
la représentation une authenticité sans pareille.
Signalons la voix de la Suissesse Marie-Claude Chappuis, brillante
dans le rôle de Lazuli – un talent à suivre.
Une découverte à ne pas manquer.
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Zurich:
Opéra
Wolfgang Amadeus
Mozart:
Le Nozze di Figaro
mis en scène par Jürgen Flimm, dirigé
par Adam Fischer
Jürgen
Flimm a créé une version truculente de l'opéra
de Mozart basé sur la célèbre pièce
révolutionnaire de Beaumarchais. Elle se détache nettement
de tant d'autres interprétations de ce chef d'œuvre par sa
fraîcheur, son rythme et son charme. Pourtant, aucune des
nombreuses idées ne paraît tirée par les cheveux
et le contenu politique sous-jacent ne souffre aucunement de cette
interprétation dépoussiérée. Carlos
Chausson donne un Figaro extrêmement amusant et Isabel Rey
comme Susanna ainsi que Eva Mei comme comtesse sont sublimes. Le
décor, lui aussi, regorge d'idées originales. Pour
qui veut entendre la musique céleste que le génie
Mozart a su composer sur des thèmes aussi banaux qu'un épingle
perdue («L'ho perduta»), une occasion à ne pas
rater.
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Berlin:
Deutsche Oper
Giuseppe Verdi:
La Traviata
mis en scène Götz Friedrich, dirigé
par Stefano Ranzani
Une mise en scène
superbe, d'une esthétique parfaite du «grand magicien»
Götz Friedrich, ancien directeur général de la
Deutsche Oper. La jeune sopraniste italienne Stefania Bonfadelli
donne une Violetta déchirante.
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Wien:
Staatsoper
Nouveau «Ring»
La Staatsoper viennoise projette un nouveau «Ring» pour
2007 sous la direction musicale du chef d'orchestre attitré
de l'Opéra de Zurich, Franz Welser-Möst, et mis en scène
par l'acteur autrichien Sven-Eric Bechtolf. Les connaisseurs du
travail de Welser-Mösts savent que son interprétation
promet de devenir une redécouverte du chef d'œuvre de Richard
Wagner. Véritable découvreur de talents, Welser-Möst
veut présenter une nouvelle génération d'interprètes
de Wagner. La Walkyrie fera le début (première le
2 déc. 2007), suivie par Siegfried (première le 27
avril 2008), Le crépuscule des dieux (première le
8 déc. 2008) et de l'Or du Rhin (première le 2 mai
2009).
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www.wiener-staatsoper.at
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